En février, les Groupes Qualité échangent sur la prescription d’arrêt de travail, thématique importante du point de vue :
- social, car le versement d’indemnités journalières (IJ) représentent une part importante des dépenses d’Assurance maladie (elles atteignent plus du double des honoraires des médecins généralistes)
- médical, car bien qu’indispensables à l’amélioration de l’état de santé du patient, l’arrêt de travail peu parfois aussi contribuer à sa dégradation, voire à une désinsertion sociale et professionnelle
Une question d’actualité
La prescription d’arrêt de travail est régulièrement source de contentieux et de conflits entre les médecins généralistes et les Caisses Primaires d’Assurance Maladie. Aussi, les séances de février sont l’occasion de :
- Réaffirmer les principes qui sous-tendent la prescription d’arrêts de travail
- Redéfinir et d’expliciter certaines notions parfois mal comprises par les professionnels
C’est ce à quoi s’attèle le dossier documentaire transmis en amont des séances des Groupes Qualité, et qui a été écrit pour servir de référentiel pour les médecins généralistes.
Il est complété de 3 documents annexes :
- Une étude des Groupes Qualité de 2012 sur cette thématique
- Des données de prescriptions d’IJ transmises par le service statistique de la DCGDR Bretagne
- Des compléments d’information concernant les liens avec les médecins conseil et du travail pour les situations AT/MP, thématiques en parties liées au thème de février
Organisation des séances
Au-delà de ces rappels, l’apport des Groupes Qualité réside dans leur approche territoriale de l’échange de pratique. S’agissant des arrêts de travail, cette approche prend tout son sens ne serait-ce que par la prise en charge de patients exerçant sur un même bassin d’emploi. Ces séances participent également de la responsabilisation des médecins d’un même territoire vis-à-vis de la prescription d’arrêts de travail.
La participation de médecins conseils du service médical de l’Assurance maladie pourra enrichir les débats.
En complément de leur cas clinique, il est proposé aux participants de venir avec leur RIAP afin d’échanger de manière concrète sur leurs volumes de prescription d’IJ, et en particulier leur taux d’IJ par « patient actif ».
Crédit visuel : illustration vecteur par Freepick
